mardi 28 janvier 2014

Transfert de blog

Je vous annonce (enfin), une reprise d'activité avec la création de mon nouveau blog :
N'hésitez pas à l'ajouter dans vos favoris (!)

A bientôt
Laurène

jeudi 23 janvier 2014

Après 4 ans d'absence

Bonjour à tous,

Je ne sais pas si les très nombreuses personnes qui visitaient ce blog et avaient la gentillesse de me laisser des commentaires verront ce post.

Mais je tiens à m'excuser pour cette absence prolongée : 3 déménagements se sont succédé (Aveyron, Isère et Charente-Maritime) afin d'acquérir l'expérience nécessaire pour être chiroptérologue (étude des chauves-souris).

Bref, maintenant que tout cela est fait, je reviens avec bonheur vers la photo, l'écriture d'articles et le partage de l'ensemble avec vous tous.
C'est pour cela que bientôt, je créerai un nouveau site web (à portée plutôt scientifique avec des dossiers, des actualités...) et un autre blog (pour des posts très régulier de photos).

J'espère avoir la joie de vous retrouver nombreux,
Encore toutes mes excuses et à bientôt sur nos blogs respectifs :-)

Laurène

Allée forestière médocaine

dimanche 19 septembre 2010

Ambiance....

Le post du week-end sera (hélas) rapide. Je n'ai que quelques minutes pour poster un message que j'espère intéressant. Comme vous l'aurez compris, il n'y aura pas beaucoup de contenu écrit...

Au début du mois, je me suis rendue à la forêt de Saou. Là, un étang particulièrement intéressant mérite le déplacement. Mais ce ne sont pas les libellules ou les grenouilles que je vous montrerai aujourd'hui...Non, ce sera plutôt les photos d'une chasseuse.
L'ambiance dégagée par cette prédatrice en contre-jour me plait particulièrement. Ses grands yeux couleur café au lait sont superbes !
Voici le même individus sous un autre angle :
Seules ses impitoyables pinces sont éclairées...la photo est tout de suite plus "sauvage" !
Je vous laisse donc sur cette mante photographier dans deux ambiances bien différentes ! Bonne semaine à tous.

PS : j'ai poster un message sur le blog collectif Libellules de France et d'Ailleurs. N'hésiter pas à y faire un tour et laisser un commentaire à l'occasion !
Au week-end prochain avec un post plus riche en informations. Merci à tous pour votre fidélité !

Un coup d'œil sur mon site web naturaliste ? vue-nature.fr

vendredi 17 septembre 2010

Absence

Bonjour à tous,
Comme vous l'aurez remarqué, cela fait deux semaines que je suis totalement absente de la blogosphère. Et oui, c'est la rentrée !

Je n'avais pas imaginé être aussi occupée et cela ne va pas s'arranger... Je me suis même demandé si je n'allais pas fermer ce blog... Mais toutes les rencontres avec mes ami(e)s blogueurs et l'envie de partager mes quelques photos et connaissances naturalistes m'ont fait abandonner cette idée.

J'ai donc trouvé une alternative.
Je publierai un message tous les week-end et serais absente en semaine. Samedi et dimanche seront donc consacrés aux sorties photos, à la rédaction de post et aux passages sur les autres blogs natures.
Voici le programme, en espérant que vos commentaires seront toujours aussi nombreux !

C'est la seule solution à peut près viable que j'ai trouvé pour continuer à faire vivre ce blog. Rendez-vous tous les week-end !
Merci de votre patience et à bientôt.
En attendant le post de ce week-end, voici une Zygène (en cours d'identification).

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samedi 4 septembre 2010

L'étang du Mouchet

Il y a une semaine, je me suis rendue dans un nouvel endroit situé dans la Drôme des collines : l'étang du Mouchet.
Les beaux jours (printemps-été) auront passé très vite...je n'aurai pas eu beaucoup de temps pour faire vivre mon blog et mon site. Il faut dire que les sorties photos n'ont pas été très nombreuses et il n'est pas toujours évident de savoir où aller.
J'ai donc décider de partir découvrir ce nouvel endroit (trouvé par hasard sur une carte IGN...la meilleure amie du naturaliste ^^).
Je n'ai pas pu aller sur les berges de cet étang car la végétation interdisait tout passage. Toutefois, quelques libellules étaient au rendez-vous. Il faut bien garder à l'esprit que nous sommes en fin de saison, la diversité ne peut être que limitée.Commençons par un Sympétrum strié (Sympetrum striolatum) mâle :
Certainement le sympétrum le plus commun de France. Les dominants défendent un territoire et entrent en compétition pour les meilleurs perchoirs.
Cette espèce aura été très présente cette année, du moins en Drôme ! J'ai ainsi pu observer dans un champs de luzerne tout proche, cet immature.
Il est en fait difficile de savoir à quelle espèce il appartient vraiment car ses couleurs sont loin d'être définitives. Toutefois, les Sympétrums striés étant nombreux à cet étang, je suppose que l'immature est l'un d'eux !
La population des Sympetrum striolatum se commencera à décliner qu'à partir d'octobre, cette observation n'est donc pas particulièrement tardive. Nous pourrons encore observer ce sympétrum jusqu'à novembre voire décembre sur le bassin méditerranéen !
(sur un pissenlit, on se rend mieux compte de la taille de cet immature !)
Les Lestes verts (chalcolestes viridis) étaient également présent en petit nombre. Très sensible à la prédation des poissons, il ne faut pas le chercher dans les étangs de pêche !
Voilà pour les quelques libellules. Ma sortie aura également été l'occasion pour moi d'observer un Petit-nacré, Issoria lathonia (assez abimé, d'ailleurs). Relativement répandue et abondant, je ne l'avais pourtant jamais observé auparavant.
Et ma deuxième observation de lépidoptère fût une Petite violette (Clossiana dia). Localisée mais abondante, elle se raréfie toutefois dans le tiers nord-ouest du pays.
Une Mante religieuse (Mantis religiosa) aura également croisée mon chemin. Cet individus ne tenait pas en place sur sa tige ! J'ai été impressionnée par la vitesse à laquelle se déplacent ces insectes d'herbes en herbes.
Elle n'a pas hésité à voler vers un autre buisson pour fuir mon objectif macro...hum la notoriété ne l'intéressait peut-être pas ?!
(une mâchoire impressionnante n'est-ce pas ?)
Et pour finir le résumé photographique de ma sortie, voici le clou du spectacle !
3 jeunes Grenouille agiles sautaient dans les herbes aux abords de l'étang. Hélas, je n'aurai eu le temps de prendre qu'une seule photo.
Rana dalmanita est protégée en France. D'après le Livre rouge des vertébrés de France, elle est "à surveiller". Une belle observation donc, et c'était en plus une première pour moi !
Voilà pour l'Étang du mouchet. Un lieu intéressant, il faudra revenir prospecter dans le coin au printemps prochain !

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lundi 30 août 2010

Les hétéroptères

Après cette initiation (assez réussie si j'en crois vos commentaires) au monde des orthoptères, je vous propose un voyage dans un autre monde, celui des hétéroptères.

Les hétéroptères sont plus communément appelés "punaises". Bien que leur réputation soit des plus mauvaise, cet insecte est tout de même très beau. Pour preuve, voici la Punaise arlequin (Graphosoma lineatum) :
Ci-dessous un accouplement. Cette punaise vit principalement sur les fleurs ombellifères. Pour ces photos par exemple, je suis allée dans mon jardin où je laisse des carottes monter en fleur. A essayer si vous aimez les insectes !
Continuons dans le monde des hétéroptères avec Coreus marginatus. Ce bel insecte est relativement grand, 14 mm ! Grâce à son rostre, il aspire les substances nutritives que contiennent les végétaux. De plus, Coreus hiberne sous forme d'imago, c'est à dire sous sa forme adulte.
Je vous présente maintenant la plus commune de toutes, la Punaise verte. Le mimétisme est parfait sur cette feuille !
La Punaise verte est connue pour son odeur désagréable mais il faut savoir que la plupart des espèces de sa famille sont équipées de cette arme contre les prédateurs.

Et voici ma punaise préférée. Je la trouve particulièrement esthétique, il s'agit de Dolycoris baccarum. Pas évidente à identifier, cette espèce ressemble à beaucoup d'autres...mais les antennes blanches et noires sont un critère fiable.
Dolycoris fait partit de la famille des Pentatomidés. Les punaises regroupées dans celle-ci sont reconnues pour avoir une arme odorante particulièrement efficace...pouvant même nous donner des maux de tête !
Nous avons tendance à l'oublier mais les hétéroptères que l'on appelle communément "gendarmes" sont également une espèce de punaise ! Leur nom latin est Pyrrhocoris apterus, très répandus, les imagos passent l'hiver en groupe pour apparaître tôt au printemps.
Pour finir cette initiation dans le monde méconnue des punaises, voici deux photos d'immatures. Comme pour les orthoptères (criquets, sauterelles et grillons), les jeunes sont très difficiles à identifier en raison de leur apparence si différente de celle des adultes.
Voici deux exemples :
Ces jeunes appartiennent à l'espèce Punaise arlequin (merci Lucie !). Ils sont à des stades différents d'évolution...vous pouvez constater qu'ils ne ressemblent pas encore à l'adulte en début de post !!
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jeudi 26 août 2010

Les orthoptères ?

Avis aux amateurs d'insectes et entomo confirmés, ce post est pour vous !
Depuis quelques jours, je me suis mise à l'observation et donc l'identification des orthoptères. Mais qu'est ce qu'un orthoptère ?

Il s'agit de l'ordre d'insecte constitué des sauterelles, criquets et grillons. Ces espèces sont caractérisées par leur métamorphose incomplète. En effet, l'œuf livre une réplique immature et miniature du futur adulte. Après plusieurs mues, le juvénile arrive à l'état imaginal (adulte).
Leur métamorphose se distingue de celle des Insectes à métamorphose complète (les papillons par exemple) par l'absence de stade larvaire.
(jeune sauterelle non identifiable car encore immature)

Le corps des orthoptères comprend 3 parties : la tête, le thorax et l'abdomen. Les pièces buccales de ces insectes sont primitives et leur yeux constitués de multiples "micros yeux" formant chacun une image élémentaire. De plus, leur front porte 3 yeux simples dont la fonction est encore mal connue. Ils serviraient entre autre à voir la nuit.
(voici Chorthippus scalaris, également appelé Criquet jacasseur. Merci à Lucie !)

La répartition des orthoptères est très variées selon les espèces, beaucoup sont dites euryèces, c'est à dire qu'elles s'accommodent de toutes sortes de conditions, colonisant ainsi une multitude de milieu. C'est le cas par exemple de la Grande sauterelle verte (tettigonia viridissima) :
Au contraire, certaines espèces sont dites sténoèces, c'est à dire qu'elles ne vivent que dans certains milieux très spécifiques, parfaitement adaptées à leur préférences écologiques. Le Tétrix grisâtre (Tetrix tuerki) et l'Oedipode des torrents (Bryodema tuberculata) font partis de ces espèces.
La plupart des orthoptères aiment la chaleur et sont donc inféodés aux biotopes chauds, comme l'Oedipode rouge (Oedipoda germanica) :
Mais certains apprécient la chaleur et sont inféodés au milieu montagnard, comme le Criquet marcheur (Podisma pedestris) :
Et d'autres encore aiment particulièrement les milieux humides, c'est le cas des conocéphales par exemple :
Voilà pour ce tour d'horizon dans le monde des orthoptères. J'espère que ce post aura plu car je ne compte pas m'arrêter là !
A bientôt
Quelques questions...
Pour répondre à Chris, qui voulait en savoir plus sur mon étude des Chevêchettes :

J'ai pu suivre la famille durant 2 mois mais au moment de la dispersion des jeunes (le cœur de mon étude) plusieurs problèmes sont survenus. Tout d'abord un des deux jeunes venait de perdre son émetteur, ensuite celui de la femelle et du second petit était en fin de vie...n'émettant plus que par intermittence. Et puis il y a ce fichu micro-relief, très marqué sur les Hauts-Plateaux du Vercors, qui empêche les ondes de revenir à mon récepteur même si je suis à 10m de l'oiseau !
Quoi qu'il en soit, le suivi aura été très intéressant et le contact avec ces oiseaux merveilleux. Mais il ne faut pas oublier que la dispersion des jeunes est un sujet extrêmement méconnu, et je suis la première personne en France à étudier cela. Il était donc tout à fait prévisible qu'il y est des problèmes la première année.
Quoi qu'il en soit, il en ressort tout de même que la télémétrie n'est pas une méthode vraiment adaptée à un suivi de dispersion mais plutôt à une étude de domaine vitale...là au moins on sait plus ou moins où trouver l'oiseau !
Heureusement, ce projet est reconduit l'année prochaine !

Pour répondre à Cephalantera qui me demandait des précisions sur cette création de "pont aérien" pour le Gypaète barbu :

Une population de gypaètes existe dans les Alpes et une autre dans les Pyrénées. Seul problème, comment faire se rencontrer les deux colonies ? Et cela est très important pour le brassage génétique, car si celui-ci n'est pas assez important, c'est la fin assurée de l'espèce en France.
Pour faire passer des gypa savoyard du côté de Toulouse, il faut les "attirer" dans cette direction. Et pour se faire, des réintroductions de ce grand vautour sont organisées sur des points stratégiques : le Vercors et les Grands Causses (des milieux répondant à toutes les exigences du gypa.).
Ainsi, il sera possible pour ce grand rapace de rallier les Alpes aux Pyrénées en passant par la Drôme et l'Aveyron : d'où l'expression de "pont aérien".
Espérons que ce programme marche !

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